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Adhérentes
Savoir enfin combien nous sommes et quelles missions nous sont confiées. Créer ainsi un observatoire de la profession.
Créer des évènements pour nous réunir, communiquer, valoriser le travail des femmes journalistes de sport.
Créer du lien entre nous, mais aussi à avec les plus jeunes ou des plus fragiles, à travers du marrainage.
Permettre de nous rendre visibles à travers un annuaire des journalistes de sport.
Nous sommes 6 journalistes de sport, certaines d’expérience, d’autres moins ou en devenir, mais nous avons un but commun : faire bouger les lignes, rendre les femmes plus présentes dans le sport et moins discriminées. De 6 nous sommes passées à plus de 150 signataires de notre tribune « Occupons le terrain ».
Adhérentes
Être davantage considérées
Pour être davantage considérées dans la profession. Aujourd’hui, on entend trop souvent qu’il y a peu de femmes dans les rédactions parce qu' »elles ne postulent pas, qu’elles n’existent pas ». En nous unissant, en nous comptant, nous affirmons notre présence, notre talent et notre motivation. La création d’un observatoire permettra d’établir des chiffres précis nous concernant. La création d’un annuaire nous recensant est également en cours.
Prévenir et intervenir
Pour en finir avec le sexisme que subissent les femmes journalistes de sport. Nous sommes bien trop nombreuses à avoir enduré ou constaté des discriminations basées sur notre genre. En étant organisées, nous participerons à augmenter le nombre de femmes dans les rédactions sportives ce qui réduira, en partie, le sexisme. Notamment en intervenant dans les écoles de journalisme et en marrainant des jeunes femmes désireuses d’exercer ce métier.
Revendiquer nos droits
Pour revendiquer nos droits. Aujourd’hui, comme dans l’ensemble de la société, les femmes journalistes sont moins bien rémunérées que les hommes. Nous accédons moins facilement aux postes à responsabilités. Certains pans du métier sont quasiment inatteignables, comme les commentaires sportifs. Nous ne voulons pas être cantonnées à la couverture de certaines disciplines. Nous voulons démontrer l’étendue de nos compétences.
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J’étais jeune mais être une femme dans ce milieu est un cauchemar. Je dois amèrement avouer que je ne m’en suis jamais remise tellement j’ai été déçue de la réalité. Cette expérience m’a complètement dégoûtée du journalisme, de la télévision.
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J’ai eu des entretiens parfois hallucinants avec des propos tellement déplacés que j’en suis venue à être dégoutée de ce milieu, à me dire que je n’arriverais jamais à intégrer une rédac sport où l’on me ferait confiance et où je pourrais m’épanouir… C’est grave !
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Le journaliste qui m’a recrutée voulait montrer qu’une fille n’avait pas sa place dans une rédaction de sports. Heureusement que ses deux collègues étaient plus intelligents. Ils me l’ont avoué après quelques années…Quand j’ai réussi à m’imposer !
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Au quotidien, j’aurai droit, par exemple, de la part d’un des plus proches collaborateurs du grand chef de l’agence de sport, au retour de déjeuner : « J’ai bien bouffé à midi, maintenant, il me manque plus qu’une petite pipe… Tu fais quoi Virginie? ».
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J'ai avalé pas mal de couleuvres, après peut-être que je n'ai pas eu le courage aussi de dénoncer la façon dont j'étais stressée par moment. C'était plutôt de l'ordre du harcèlement moral et de devoir prouver plus que les mecs. Je me prenais beaucoup de petites réflexions.
A la recherche d'un profil ? Consultez notre annuaire qui recense les femmes journalistes de sport.
Pour ne plus être discriminées, harcelées, invisibilisées, il est temps pour nous, femmes journalistes de sport, de se compter, de s’unir et de peser.